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dimanche 26 février 2012

La séance Photo

Avant de vous montrer le résultat de la séance photo je tiens à remercier :

  • Cécile et Didier (les parents de Cath) pour nous avoir offert ce cadeau.
  • Hélène Douchet pour son professionnalisme, sa gentillesse et sa délicatesse avec Mathilde durant la séance.
  • Thibault et Coralie pour nous avoir fait découvrir le travail d'Hélène
Et maintenant chose promise chose due ... un diaporama avec toutes les photos de la séance


Ma belle Mathilde, puisque te v'laaaaaa (Dixit JB)

Ah !! Les choses sérieuses commencent enfin ! Je suis donc Julien mon maïeuticien jusqu'à ma salle de naissance. C'est drôle tout de même qu'encore une fois les mots savants soient réservés à ces messieurs et que l'on dise plus volontiers pour leurs consœurs "sage-femme" que "maïeuticienne". Elles aussi maitrisent l'art d'accoucher pourtant.
Bref ! Quoiqu'il en soit, pendant que je m'installe sur la table d'accouchement, Sébastien traverse le "couloir des papas" pour enfiler sur-blouse et sur-chaussures bleues de rigueur. Ce qui lui confère fière allure. Jugez plutôt.


Cathéter, brassard à tension, monitoring, saturomètre; me voilà enchainée à la table de naissance, impossible de m'enfuir. Sébastien aussi prépare ses derniers branchements: vérification des batteries (appareil photo, portables), enceinte audio raccordée au secteur, Ipod branché dessus pour diffuser un peu de musique. De quoi détendre l'atmosphère, aider la future jeune accouchée à se relaxer et focaliser son attention sur autre chose que les contractions. Et il va falloir en mettre de la musique pour détendre tout cela, vu comme les choses s'annoncent. La rupture artificielle de la poche des eaux annonce la couleur : marron ! Le liquide est méconial (la petite trempe dans son caca, quoi !) donc à risque septique (pas qui doute, mais plein de germes... comme la fosse) et on va surement éviter de laisser la petite trop mijoter dedans. En effet. Renseignements pris par Julien (le sage-homme) auprès de ma Gynéco : le bébé doit être sorti dans les 2 prochaines heures !


2 h ?!! Génial !.... J'ai atteint péniblement 5 cm de dilatation en 21h et je dois parcourir les 5 derniers en moins de 2h !! Les contractions ont intérêt à devenir plus efficaces, vraiment plus efficaces, maintenant, il le faut, vraiment !! Car, au vu du contexte, si le travail ne se décide pas à s’accélérer, la décision ultime qui pourrait risquer de s'imposer pour faire sortir ce bébé est... la césarienne. Et je préfèrerais nettement éviter cette solution.
Pour l'instant, je me cramponne à mon idée d'accouchement naturel sans péridurale. Mais mes certitudes s'ébranlent peu à peu. Je garde tout au fond de moi ce joker au cas où l'extraction nécessiterait des manœuvres, type forceps, cuillères, épisiotomie, voir césarienne code rouge ! Je préfère envisager les pires scénarios pour mieux m'y préparer. Restons lucide donc.
Pour accélérer à coup sûr la dilatation, une perfusion d'ocytocine m'est posée. Vous savez cette hormone synthétisée naturellement par le corps pour favoriser les contractions utérines. On en avait parlé dans le billet "Débriefing médical à J+4". C'était la fameuse solution que je voulais éviter pour ne pas trop douiller. Ben, nous y voilà !!....


Pour l'instant, mon désir d'intensification des contractions va en fait enfin se réaliser. Pour mon plus grand bonheur !..... ou pas !! Les contractions sont devenues tellement intenses que toutes les précédentes me paraissent totalement dérisoires. Regardez la courbe du monitoring sur la photo ci dessus et comparez la avec celle des monitoring des posts précédents. Maintenant elles sont régulières (toutes les 1-2 min !!) et in-tennnses; leur force dépasse quasiment le maximum des graduations, 120 pour un état basal de l'utérus à 5 et des contractions moyennes initiales à 40-50. Mais les plus intenses ne sont pas les pires; les plus fourbes vous font croire qu'elles se finissent, avant de repartiiiiiiir de plus belle. Difficile de bien respirer dans ces conditions. Heureusement
que Wolfgang est là !! Et mon chéri aussi !! Quelques divers morceaux de Mozart pour se détendre; la voix du chéri pour guider l'évolution des contractions, et sa main pour évacuer la pressiiiion. Et tous ses mots de réconfort pour m'encourager. Je ne sais combien de temps j'aurais tenu sinon. Merci sincèrement mon cœur d’avoir été là tout du long. L'accompagnement par votre proche dans ces moments difficiles est extrêmement importante.


12h40. Ça doit faire presque 1h30 que la poche des eaux a été rompue, 1h30 d'efforts de concentration, 1h30 de tentatives de respiration,1h30 de broiement de main de chéri, 1h30 qui paraissent une éternité. On en est où maintenant de la dilatation ? Mon dieu, j'ai l'impression d'avoir envie de pousser. Et si la dilatation était maximale et que le bébé était sur le point de sortir ? Faut il que je pousse ?! Et si le col n'est pas totalement dilaté et que je pousse, je risque de tout déchirer ! Mais mon dieu que j'ai envie de pousser. Mais il faut qu'il sorte ce bébé. J'ai peur pour moi, pour elle. Que faut il que je fasse ?!! Je sonne Julien à la rescousse. "On en est où maintenant, j'ai l'impression qu'il est là. Qu'il faut que je pousse. J'ai comme une envie d'aller à la selle. Aidez moi !!"
Plus de 8 cm de dilatation. Passer de 5 cm à 8 cm en à peine 1h30. Chapeau ! Je n'ose imaginer combien de temps il me reste. "1h30 jusqu'à la délivrance, ou plutôt 1h". Encore 1h30 ?!! Ces mêmes 1h30 ?! je sens que je ne vais jamais tenir. L'épuisement est tel qu'il me semble me réendormir entre chaque contraction. Ma crainte est de ne plus avoir assez de force pour la poussée et que celle ci se complique et nécessite des manœuvres ou une épisiotomie. Je patiente encore quelques contractions et finalement, vu tout le contexte, je préfère jouer la carte de la sécurité. Tant pis pour l'accouchement naturel. Je craque. Je demande la péridurale !


L'anesthésiste arrive dans les 5 min qui suivent. "Ça fait longtemps qu'elle est en salle cette petite dame ?" "1h30 mais elle en est déjà à 8 cm de dilatation" l'informe Julien. Un p'tit coup d'oeil au profil des contractions sur le monitoring. Je crois qu'il a compris.
Champ stérile, trocard, seringue, aiguille, pousse seringue, anesthésique local. Tout est en place.
"Alors, vous installez vos fesses au bord de la table, vous vous penchez en avant, faites le dos rond, détendez les épaules et ne bougez plus. Je vous préviens quand je pique. Ne bougez plus !". Il est mignon lui ! Il a déjà essayé de respirer la cage thoracique comprimée en plein milieu d'une contraction ? Et je peux pas me plier plus en deux, j'suis un peu gênée au niveau du ventre par un truc qui bouge en plus à l'intérieur, si vous voyez ce que je veux dire....
Du coup Julien m'aide à mieux dégager mon dos pour la seconde tentative, m’appuie fortement sur les épaules pour libérer l'espace épidural (entre les vertèbres). Et hop ! Expiration et ... piqure. Même pas mal ! C'est sûr que par rapport à la douleur de la contraction celle de l'anesthésie est négligeable. La rapidité de l'efficacité de la péridurale est fulgurante. En 2-3 min je ne ressens plus rien. Juste des grosses paresthésies dans les jambes et sur les fesses. C'est rigolo d'ailleurs de sentir des gros picotements à ce niveau là... Sébastien me pince la peau pour évaluer ce que je ressens encore. Tu pinces là ?! Je sens rien ..!! Aiiie ... ha oui quand tu pinces sur le bras, là ça fait mal! Il a du mettre la dose l'anesth' !! Plus aucune douleur. J'en profite pour me reposer.


1/2 h plus tard, dilatation maximale. L'heure de la poussée ! La dernière ligne droite. Enfin !! Les renforts arrivent : ma Gynéco, Julien le maïeuticien, l'auxiliaire de puériculture. Je me laisse guider par leurs indications vu que la péridurale m'empêche d'anticiper les contractions. J'inspire, je bloque ma respiration, je focalise sur mon périnée, sur ce bébé que je veux faire sortir, et je pousse, je pousse, je pousssse. Julien commence à m'expliquer comment pousser mais s'arrête vite devant l'efficacité constatée de ma poussée ("Inspirez, commencez à souffler, bloquez ... bon ba au final faite comme vous voulez vu que vous poussez bien"). Le bébé descend, ça s'annonce bien. Ouf ! Jusqu'à ce qu'il ne veuille plus descendre. Non non non. C'est pas le moment de se faire attendre et jouer les timides. La Gynéco tente la ventouse, mais malgré cela la tête ne veut pas venir. Le monitoring n'engage rien de bond. Le rythme cardiaque fœtal décélère à chaque contraction. Il faut accélérer les choses. La tension est palpable dans la pièce."La tête doit être trop grosse. je vais mettre les forceps. Il va falloir aussi que je réalise une épisiotomie".


Tout ce que vous voulez mais faites moi sortir ce bébé de là !! Enfin, merci quand même de prévenir. Moi je pousse au maximum de tout ce que j'ai. Mais que fait Julien en appui sur mon ventre ?! Il appuie fortement dessus de tout son poids. L'auxiliaire de puériculture est elle prête à dégainer l'aspiration pour les sécrétions dès la sortie de la tête et empêcher le bébé d'avaler du liquide amniotique méconial. Sébastien est debout à mes côtés. La Gynéco s'affaire avec ses ciseaux. Moi je pousse. Et, du cube à enceinte les accords de "El cuarto de Tula" de Buena Vista Social Club s'enchainent à ceux de "Amor de loca juventud". La scène a vraiment quelque chose de surréaliste. 
Et enfin la tête apparait ! Aspiration à la vulve. Dégagement des épaules et tout le reste du corps suit; j'ai l'impression de le sentir glisser de mon vagin vers l'exterieur. Instinctivement mes yeux se portent sur mon ventre qui, vidé, s'est instantanément dégonflé comme une vieille baudruche. Surréaliste ! Encore plus surréaliste quand le bébé est posé en peau à peau sur ce ventre ramolli qui l'instant d'avant était pleine de lui.


Enfin tu es là ! Notre petite Mathilde. Enfin je te sers dans mes bras, te presse contre ma peau, te caresse, te regarde. L'équipe médicale s'assure rapidement que tout aille bien pour toi - Apgar 9-10-10; 3,420 kg. Ma Gynéco recoud mon épisio avec un surgé aux p'tits oignons, un vrai travail d'orfèvre. Et tout le monde se retire de la pièce, pudiquement, laissant les jeunes parents tout étourdis faire connaissance avec la nouvelle venue.


mardi 21 février 2012

Fin d'une longue nuit

  Et passent donc cinq heures de contractions, où s'alternent position allongée sur le lit, mouvements assis sur le ballon de maternité et passage à la salle de bain dans l'optique de tenter de soulager ces maudites contractions. Et j'inspire par le nez un grand coup, et je souffle par un petit filet depuis ma bouche comme dans une paille; et  je fais voler la plumette. Et je souffle, souffle, souffffflllllle. Et j'oooouvre mon bassin pour laisser le passage à mon bébé, pour  l'aider à descendre vers la sortie. Et je me détennnds et respire normalement. Et une contraction de passée..... J't'en ficherais moi des pailles, des plumettes, des passages et des respirations !! Tu sais combien il m'en reste de contractions ?!!! Et Ça fait mal bordeeeel !!!


Je couine, je grogne, je râle; mais avouons que ces techniques sophrologiques de respiration et de relaxation aident considérablement à supporter la douleur. Mes cours de préparation à l'accouchement m'ont réellement été profitables pendant ces durs moments; et j'ai réussi à m'en souvenir ! -on m'avait prévenu qu'avec la douleur on oubliait tout ce qu'on avait consciencieusement appris pendant ces cours.

Les contractions s’enchaînent donc toutes les 5 min pendant ces 5 longues heures. A chaque fois la contraction me réveille. La fatigue est telle que j'en arrive quand même à m'endormir entre les contractions ! Des micro sommeils de 2-3 min environ; du micro sommeil profond je crois. Car le lendemain j'ai l'impression d'être reposée comme après une bonne nuit de femme enceinte, alors que les traits sont nettement tirés. Ça doit être l'excitation de l'approche de la naissance qui me maintient à ce point en alerte.


7h. Entrée de la sage femme de la journée qui m'installe le monito.
7h15. Adieu de la sage femme de la nuit qui me souhaite bon courage pour la suite, heureuse naissance et etc. Petite photo pour immortaliser cette sympathique jeune femme
7h30. Passage de la sage femme d’accueil des urgences qui n'est autre que celle qui avait réalisé la séance d'acupuncture quelques jours auparavant. Si, si, vous vous souvenez. Celle qui m'avait fait entrer dans cet état de transe absolu. Elle devait d'ailleurs pratiquer une autre séance en fin de journée si le travail ne s'était pas engagé entre temps. Bref. On convient à ce moment là que si, après l'examen de ce matin, le col est encore peu favorable, elle essayera de caser un moment en fonction des urgences de la journée pour une nouvelle rencontre entre ses aiguilles et ma peau.
9h. Passage de ma Gynéco et examen du col : ouvert à 4-5 cm. Ouh PU-TAIN !! Je crois que je vais péter un câble !!! 5 heures de contractions nocturnes pour passer de 3 à 4 cm ?!! Aaaaarrrrggg !!! Je vais mourir avant d'avoir fini d'accoucher !!!
En fait la poche des eaux est bombante et empêche la tête de descendre et d'appuyer efficacement sur le col. D'où la lenteur (l'extrêêêême lenteur) du travail. Ma gynéco me propose de rompre artificiellement la poche des eaux à midi en dead line si elle ne s'est pas rompue spontanément avant. J'hésite. Peur de l'intensification des contractions; envie de profiter de la séance d'acupuncture. La fatigue embrouille mon esprit.
10h. La sage femme et ses aiguilles ne semblent pas dispo. Ma décision est prise : je demande la rupture artificielle; inutile de s'épuiser avec 2h supplémentaires de contractions. Autant passer tout de suite aux choses sérieuses. Malheureusement aucune salle de naissance n'est encore libre. J'arpente le couloir en expérimentant de nouvelles positions pour soulager la douleur.
11h. Enfin une salle de naissance libre et propre ! Transfert de l'autre côté des grandes portes pour la dernière ligne droite

mercredi 15 février 2012

Pré-travail, la suite

Et nous voici partis, selon les recommandations de la sage-femme, pour un petit tour de pâté de maison sous une pluie fine débutante. L'humidité ambiante entamera en fait notre motivation pédestre et poussera les valeureux parents à trouver refuge au domicile d'une amie proche de la clinique, à 15-20 min de marche en mode femme-enceinte-en-pleines-contractions (cad 5-10 min en mode normal....).
C'est à ce moment de la nuit que j'ai expérimenté un phénomène étrange : grelotter sans fièvre, frissonner sans peur, trembler sans froid. Mes dents claquaient involontairement; assise, mes jambes tremblaient fortement, totalement incontrôlables; mon souffle était court; mes paroles saccadées; et mon ventre dur comme du bois. Je tremblais en fait de douleur !!




De retour à la maternité vers 1h du matin, nous avons droit bien sûr à 1h de monitoring (ça commence à devenir un classique...), suivi non moins bien sûr de l'indétrônable TV. Verdict : le bébé va bien, les contractions sont bien régulières et efficaces, et le col est passé de 2 petits doigts à ..... un bon 3cm soit 2 doigts larges !.... En 3h !... Là, c'est sûr, je vais me mettre à pleurer. Et pas de douleur.
La sage femme nous propose de passer la nuit à la maternité, en salle de pré-travail, sur un vrai lit, bien plus confortable qu'un brancard de monito. Le papa a même droit à un fauteuil allongeable, pas si inconfortable que cela. Sont mis à disposition un ballon de maternité pour aider à gérer les contractions et un cabinet de toilette avec douche, pour soulager aussi éventuellement la douleur.



Et passent cinq longues heures de contractions ...

mercredi 8 février 2012

Un long jeudi de contraction

Mais que s'est il passé exactement pendant tout ce temps là ?!!

Revenons tout d'abord à la nuit du 25 au 26 janvier avec la première série de contractions - des contractinounettes en fait, mais ça je n'en aurai conscience que bien plus tard - et la perte du bouchon muqueux. Kestzako ce truc ? Vous savez cet amas de sécrétions accumulées pendant toute la grossesse dans l'utérus au niveau du col et qui est perdu quand le dit col commence à s'ouvrir. Et qui donc annonce le début du travail. Enfin !!! Je préviens les futures mamans que c'est encore plus répugnant que annoncé dans les livres. Je vous ferai ici grâce de la description par égard aux âmes sensibles.



C'est donc toute pleine d'espoir que, fébrilement accrochée à ma montre, dans le calme du petit matin, j'égraine les contractions les unes après les autres. Toutes les 10 min, puis toutes les 7, puis toutes les 5 ; pendant 1/2h, puis 1h,... puis 1h 1/4,.... puis 1h 1/2.... puis plus rien ! Frustration intense ! J'avais audacieusement commencé à dérouler le petit film fantasmé de mon accouchement dans ma tête et sa suite logique des événements.
Dans la matinée, direction la maternité pour un contrôle monito+TV. Programme tout aussi mouvementé que la dernière fois ie calme plat total : col à peine modifié soit un tout petit petit petit peu plus ouvert. Re-frustration intense !


Essayant de ne perdre ni espoir ni patience, je décide de profiter des délicieux rayons de soleil de ce doux 26 janvier au Parc de la Tête d'Or. Et ma patience y sera récompensée. Car vers 13h30 les contractions redémarrent enfin. Comment potentialiser cette fois ci le travail ?! Le tour du Parc de la Tête d'Or à pied devrait faire l'affaire. Et me voici cahincaha à l'assaut des allées ensoleillées et désertes du parc et de ses terrrrribles montées. C'est fou comme avec 14kg malheureux de plus et quelques contractions une pente à 2-3% vous semble insurmontable ! Et pour être sûre de mon coup j'attends 3h30 de marche et 2 tours 1/2 de parc avant de m'emballer (le tour fait 4km ...). Mais le sort s'acharne encore. Ô rage, ô désespoir ! Ô contraction ennemie ! Car, quand Sébastien me rejoint dans le parc en fin d'après midi, ces vilaines contractions s'espacent, s'espacent, s'espacent pour presque s'arrêter. Re-re-frustration.
Et là, je remercie la technologie mobile qui permet aux futures accouchées désespérées de recevoir messages et appels de soutien pour surmonter la douleur, l'attente et la frustration.


Et la soirée s'étire lentement paresseuse, avec la nouvelle marche progressive des contractions régulières. Les futurs parents hésitent à partir maintenant pour la maternité, revérifient les sacs, se lèvent, hésitent, regardent l'heure, se ré-asseyent, prennent le manteau, s'allongent, comptent les contractions, tournent en rond, s'impatientent, se relèvent.... Il est conseillé pour un 1ier enfant d'attendre des contractions régulières toutes les 5 min pendant au moins 2h avant de se précipiter à la maternité. On devrait plutôt dire au moins 6h !! voire plus. Ces 6h ont largement été dépassées sur toute la journée et je ne suis  malheureusement pas au bout de mes peines.
Il est temps de prendre le dernier repas avant l'accouchement, car une fois en phase de travail ie à 3-4 cm de dilatation il est absolument interdit de manger et boire en cas d'anesthésie générale nécessaire. Petit conseil : ne pas engloutir un repas trop important et trop calorique; les nausées de la douleur pourraient vite vous faire regretter votre choix. L'estomac serait de nouveau vide et vous aurez tout perdu. Dans mon cas un 1/3 de portion de pâtes et 1/2 banane suffiront.


 Arrivée à la maternité à 22h. Col dilaté à seulement 2 petits doigts; l'ouverture finale devant être de 10 cm. Oulala. Une après midi + soirée de contraction pour ça ! Je crois que je vais pleurer de désespoir. La sympathique sage femme qui nous a accueillis nous rassure : le travail d'effacement du col nécessaire à la dilatation est totalement effectué, le col a bien commencé à se modifier. Mais bon elle nous précise aussi que ce n'est pas pour tout de suite non plus ... et nous conseille de retourner marcher une bonne grosse heure







mardi 7 février 2012

Ca y est c'est fait !!!

J+11 et toujours pas de nouveau post sur ce blog ?!  Il serait temps de s'y remettre !! Mais ces 10 derniers jours ont défilé tellement plus rapidement que les 10 précédents. Comme vous devez vous en douter je ne suis pas à 43 semaines de grossesse, 7 jours de rab nous ayant bien largement suffit à Seb et moi.

Nous avons Donc l'immense joie de vous annoncer la naissance de Mathilde.